Conseil
Municipal : le dossier des Gens du Voyage à nouveau en débat
L'étude par le Conseil Municipal du lancement d'une
procédure de révision simplifiée du P.L.U à
propos d'une aire d'accueil des gens du voyage, a de nouveau agité
l'assemblée communale sur le choix de l'emplacement réservé
à ce projet.
Bien que le débat soit théoriquement clos sur ce chapitre,
opposition et majorité se sont affrontées durant quelques
minutes sur le sujet qui reste toujours sensible sur la commune de Sciez.
Les élus avaient au départ, à se prononcer sur
la demande d'autorisation du lancement de révision simplifiée
du PLU, une démarche nécessaire afin que le SYMAGEV (syndicat
mixte des gens du voyage), puisse lancer le processus d’acquisition
du foncier nécessaire à la réalisation locale d’une
aire d’accueil au lieu dit ‘Les Bioges’ sur la route
de Perrignier, et mettre ainsi, celle-ci en conformité avec le
code de l’urbanisme. Finalement, le débat s'est plutôt
déplacé sur le choix de l'emplacement qui ne fait pas
du tout l'unanimité chez les membres de l'opposition qui ont
donc décidé de voter contre. Bernard Néplaz, conseiller
municipal, et par ailleurs, Président du SYMAGEV, a lancé
aux membres de l'opposition:"sur ce dossier,c'est très facile
de voter contre", "de toute façon on ne va pas reprendre
le débat, nous n'avons pas le choix, nous sommes arrivés
à un moment où il faut le faire maintenant, si l'on traîne
encore, a t-il ajouté, nous ne bénéficierons pas
des subventions prévues par l'Etat car il y a des délais
très précis".
Le maire
a rappelé que voter contre, revenait à conserver éternellement
le camp là où il se trouve actuellement. "Je considère,
a t-il déclaré, que ce n’est pas un endroit approprié,
en revanche le site pressenti, offrira beaucoup plus d’intérêt
y compris pour les gens du voyage et pour la population, que le lieu
où ils sont aujourd’hui. Pour sa part, Hubert Démolis,
qui a choisi de s'abstenir sur ce dossier, déplore que le schéma
tel qu’il avait été discuté et prévu
en intercommunalité avec Massongy, n'ait pas abouti.
c'était, dit-il, pourtant une bonne solution, car
l’argument financier que l’on nous a donné ne tient
pas, lorsque l’on va mettre des chiffres sur l’aménagement
du terrain là ou il est, il y aura des surprises", a conclu
l'adjoint chargé du tourisme et des sports.